quarta-feira, 26 de julho de 2017


Voici le rapport que nous avons soumis au chapitre général. Nous vous remercions pour votre participation à ce blog pendant ce mandat.



RAPPORT JUSTICE-PAIX-INTEGRITE DE LA CREATION

Sr Rosa Maria Barboza et Sr Frances Thibodeau

La dimension justice/paix/intégrité de la création, élément constitutif de la prédication de l’Évangile, sous-tend la mission de la CRSD.  Le chapitre de Caleruega en a fait un thème central et pendant ce mandat, nous  avons continué à en souligner l’importance cruciale.
En octobre 2012, nous avons mis sur pied le blog Justice et Paix de la CRSD, http://jpcrsd.blogspot.com, avec l’espoir qu’il deviendrait un lieu de partage d’expériences et de réflexion pour la congrégation.  Plusieurs sœurs et entités y ont contribué par des informations sur ce qui se passait chez elles ou bien des réflexions sur des questions qu’elles travaillaient avec des groupes JPIC dans leurs pays.  Ces contributions nous ont toutes enrichies,  et nous en remercions les auteurs.  Plus tard, lorsque le nouveau site web de la congrégation est apparu, nous y avons connecté le blog.
Nous  avions aussi comme objectif de constituer un réseau Internet où les sœurs pourraient s’engager à partager des expériences communes de la mission JPIC dans leurs entités ; en faisant cela, nous voulions répondre à une demande explicitée par les Actes de Caleruega (p. 13).  Ce réseau fonctionne déjà depuis plusieurs années.  Les répondantes JPIC qui en font partie se sont engagées à faire le pont entre leurs entités et Sœurs Rosa et Frances et à fournir des informations pour le blog.  A travers elles, nous avons pu envoyer des messages et des documents pour réflexion ou diffusion.
Nous avons choisi quelques thèmes de convergence entre nous et la Famille Dominicaine en général : justice et paix, droits humains, migrations, spiritualité libératrice, développement durable, et solidarités ponctuelles.  Sous ces titres, nous avons publié les articles et les expériences que les sœurs nous ont envoyés.
Les visites fraternelles et canoniques des entités nous ont permis des rencontres enrichissantes d’informations, de dialogue, et de partage sur les engagements concrets des sœurs ; ces rencontres ont souvent suggéré des actions à entreprendre pour la suite.
Pendant les temps où le conseil général se réunissait, nous avons planifié des moments de partage d’informations et de dialogue avec des sœurs et frères de l’Ordre à travers le monde (Celestina Veloso Freitas, promotrice JP pour DSI,  Joao Xerri, frère qui tenait anciennement cette position...)
Le conseil général a encouragé les entités à travailler l’encyclique Laudato Si, surtout au conseil général élargi de 2015.  Les conseils d’Europe ont choisi ce document comme thème pour une de leurs réunions et ont demandé à Elena Lasida de les accompagner dans cette étude.
Des membres du conseil général ont participé à des conférences, symposiums et congrès sur les thèmes de Justice et Économie, Laudato Si et Économie, les Droits Humains, la Traite des Personnes, la Migration et le Travail Esclave ; celles qui ont participé à ces réunions ont partagé leurs expériences à travers le blog, le site web, ou des documents envoyés.
Pendant la session de formation permanente à Avila, un grand groupe de sœurs ont eu l’opportunité de réfléchir ensemble sur le thème de Justice et Paix.  Sr. Frances Thibodeau leur a présenté une réflexion sur justice et vérité dans la bible ; Sr. Rosa Maria Barboza a expliqué la façon concrète de vivre la justice et la paix au Brésil ; Sr. Geraldinha Magela da Fonseca a partagé ses expériences de huit ans de présence et d’activités dans le Campemento Don Luciano Mendes à Salto da Divisa ; Sr. Marie Laure Dénès a présenté justice et paix comme une façon d’être et de vivre dans le monde actuel.  Pendant cette même session, la visite des sœurs à Salamanque et les apports de nos frères Juan Almarza et José Antonio Lobo d’Acción Verapaz nous ont révélé certains projets concrets des dominicains et dominicaines à travers le monde et nous ont permis d’entrevoir la conférence internationale de Salamanque, qui se planifiait à ce moment-là, et qui allait bientôt réunir des participants du monde entier. Nous y avons participé.
Les informations justice et paix de la session d’Avila ont été partagées avec toute la congrégation dans un numéro spécial de CRSD*INFO.  Nous avons aussi encouragé et participé à la publication d’un second numéro de CRSD*INFO, entièrement centré sur justice et paix et intégrité de la création à travers nos entités.
Nous avons maintenu des liens avec des personnes de plusieurs organisations et avons pu les rencontrer (DSI, UISG, et Talitha Kum (www.talithakum.info)....   Ce dernier groupe nous a motivées dans la lutte contre la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.  La documentation et les actions d’Acción Verapaz  (www.accionverapaz.org) nous ont aussi beaucoup aidées.
Avec le soutien et l’aide financière de plusieurs entités de la CRSD, le gouvernement général a pris l’initiative d’un geste concret pour célébrer le Jubilé de l’Ordre.  En union avec Acción Verapaz, il a soutenu un projet éducatif en Haïti, le Projet « Fondation Montesinos ».
Lors de notre passage à New York, nous avons pu dialoguer assez longuement avec  Sr. Margaret Mayce, représentante de la Dominican Sisters Conference (DSC) à l’ONU.  Margaret connait plusieurs de nos sœurs et a cité particulièrement le travail de Sr. Carmen Pardo au Bénin.  Nous avons aussi maintenu contact avec le Fr. Mike Deeb, délégué permanent de l’Ordre pour justice et paix à l’ONU à Genève. 
Nous nous réjouissons que dans tous les pays où se trouve la CRSD, nous ayons des sœurs activement et concrètement engagées dans des projets JPIC.  Partout, nous collaborons avec la Famille Dominicaine, l’Église locale, des ONG, et des groupes variés sociaux et civils.
Dans toutes nos entités, la dimension justice, paix, et intégrité de la création est explicitée dans les documents, les projets missionnaires, et dans les actions quotidiennes des communautés.  Nous gardons constamment devant nous le souci d’ajuster nos vies, nos projets et nos structures à la pratique de la justice, de la paix et de la miséricorde 
Ayant visité plus d’une fois les pays où nous sommes présentes sur quatre continents, nous sommes témoins de l’engagement des sœurs dans la promotion de la vie et de la dignité humaine.  Nous avons vu des situations où apparemment on ne pouvait rien faire, mais où cependant les sœurs trouvaient des moyens créatifs pour aider, faisaient don de leur temps et partageaient une prière ou un geste de compassion.   Avec «des projets petits, pratiques, possibles, et prometteurs d’avenir, » les sœurs aident ceux qui les entourent.  Nous nous réjouissons devant leurs efforts pour concrétiser la justice et la paix afin d’améliorer les conditions de vie des enfants, des familles, des pays, et de l’environnement.  Nous reconnaissons que la mission de chaque sœur, chacune à sa manière, est engagée dans cette perspective.  L’action locale, que les sœurs  considèrent souvent petite, devient significative pour la vie digne des fils et filles de Dieu à l’échelle mondiale.
Nos objectifs, dimension essentielle de notre vie dominicaine de CRSD, sont en partie atteints, mais ils doivent encore cheminer vers une plus grande collaboration entre les entités.
Notre blog pourrait fournir une plus grande interaction entre les répondantes et les autres sœurs des entités ; il pourrait nous connecter avec d’autres organisations et devenir un réseau de la vie pour la vie.
Avec nos vies et notre prédication, nous sommes appelées a témoigner de l’Incarnation et de la Résurrection, du Royaume de Jésus Christ, en suivant le chemin tracé pour nous par Dominique, Catherine, Montesinos, et tous nos frères et sœurs qui ont plongé avec passion dans la promotion de la vie à la lumière de l’Évangile.   Nous continuons cette histoire de la foi avec  la lutte pour les droits humains aujourd’hui.  La même puissance divine nous anime pour témoigner et pour promouvoir une vie plus humaine en harmonie avec l’intégrité de la création. 
Nous cherchons à répondre aux défis d’une société violente et aux cris urgents du monde entier pour plus de justice et de miséricorde avec la Famille Dominicaine et toute personne et organisation qui se soucient des droits humains, de l’environnement, et de la solidarité nationale et internationale. 
Pour l’avenir, nous faisons nôtres, dans la mesure du possible, ces mesures encouragées par le Congrès de Salamanque :
Intégrer l’Enseignement Social de l’Église et la défense des droits humains dans tous les aspects de la formation de la Famille Dominicaine –  frères, sœurs, moniales, laïcs, associés, fraternités de prêtres, jeunes et autres mouvements membres de la Famille.
Promouvoir l’étude de Laudato Si comme un instrument d’enseignement d’une écologie intégrale qui combine le bien-être des personnes humaines et celui de toute la création.
Adopter et promouvoir le «Processus de Salamanque » qui invite les Dominicains, nos Institutions académiques et nos programmes d’apostolat à diriger notre étude, nos recherches, nos analyses et nos actions vers la recherche de réponses aux questions que le monde actuel nous pose, et créer ainsi une synergie passionnée entre notre vie intellectuelle et notre vie apostolique.
 Créer et renforcer les réseaux qui permettent la collaboration dans notre mission à tous les niveaux.
 Améliorer nos structures de communication, utiliser efficacement les technologies modernes et chercher des alternatives, si nécessaire.
Être  solidaires de nos frères et sœurs dont l’expérience de mission est rendue difficile et dangereuse par des facteurs politiques, religieux ou économiques.

 Soutenir les prophètes d’aujourd’hui qui dénoncent, comme nos premiers frères et sœurs, les structures de péché d’un pouvoir qui opprime les gens et viole l’intégrité de la création.

domingo, 9 de julho de 2017

Comisión de Justicia y Paz e Integridad de la Creación

Queridas hermanas:
 
Durante este último trimestre la Comisión de Justicia y Paz e Integridad de la Creación de la provincia de España, nos hemos reunido en diversas ocasiones.

Una de ellas, coincidió con la preparación del viaje a Egipto del papa Francisco y leímos alguno de sus discursos. Nos parecieron de muchísimo interés e importancia tanto para la comunidad cristiana como para el resto de la sociedad.

Decidimos buscar los documentos y discursos relacionados con dicho viaje, leerlo, reflexionarlo y ver cómo podríamos hacerlos llegar a toda la provincia si encontrábamos que aportarían algo para la vida de la provincia.

Todo lo dicho y propuesto allí, merece la pena conocerlo. Por ello, la Comisión va a ir ofreciendo propuestas a las hermanas de la provincia de España, para que de forma sencilla tengamos presente la realidad de la Iglesia en Egipto, en especial de la Iglesia copta, así como la realidad del terrorismo, guerras,…

Hemos invitado a las comunidades a elegir un día concreto de la semana para rezar por esas situaciones especialmente dolorosas, haciendo una oración que se puede extraer de los discursos del Papa y de su encuentro con los otros patriarcas.

Más adelante iremos proponiendo otras pequeñas “acciones”.


Un abrazo de la Comisión: Virgi León, María Jesús Cútoli, Paula Sanz, Piedad Núñez y Soraya Rivero.

quarta-feira, 10 de maio de 2017

UNE ACTION POUR CULTIVER ET SAUVEGARDER LA CRÉATION
PARC DE L’ÉTAT DE HAUT CARIRI-SALTO DA DIVISA, MINAS GERAIS

Sœur Geralda Magela da Fonseca (Irmã Geraldinha)


C’est maintenant que nous devons défendre notre Parc. Le but de la campagne de fraternité de l'Église catholique et des Églises associées avec le Conseil National des Églises chrétiennes (CONIC), est de faire entendre nos cris pour la Justice, pour sauvegarder la vie de l’environnement. Nous voulons sauver nos forêts, nos eaux et nos richesses minérales. N’oublions pas, avant tout, que la nature entière ne peut pas et ne doit pas être dominé par un groupe privilégié, et que les valeurs du capitalisme n’ont pas le droit de prévaloir sur la création
de Dieu.
Réfléchissons à la variété de montagnes rocheuses merveilleuses, aux eaux cristallines, aux minéraux précieux, comme le graffite. Qu’elle est merveilleuse “l’architecture” naturelle des petites maisons de ces 12 familles entièrement dans ce milieu écologique. Autour des maisons on trouve leurs plantations agro-écologiques et un puits pour les poissons. Ces familles sont arrivées en ce lieu en 1952. Elles habitent cette terre depuis toutes ces années.  Elles ont formé là une communauté près d’une rivière appelée “Piabanha”. Les gens peuvent s’asseoir sur les belles pierres a côté de cette rivière et raconter leurs histoires intercalas en se servant de
représentations culturelles et d’expressions régionales. (...) De cette façon, ils défendent la nature, les animaux, et la forêt. 
Chaque fois que je visite cette communauté, je contemple ces merveilles : ces familles sont de véritables défenseurs de la nature, de la création. Nous étions  pour célébrer Pâques.  Le Jeudi Saint, nous nous sommes lavé les pieds les uns les autres dans un geste de solidarité, de compassion et de miséricorde.
Le dimanche de la résurrection du Seigneur, nous avons réuni les trois communautés de cultivateurs. Ils ont apporté la mémoire des compagnons décédés qui sont enterrés là, même s’ils n’avaient pas droit à un certificat de décès, mais qui sont morts dans la
certitude que le Créateur s’intégrait avec eux dans la création et avec la créature humaine. C’est merveilleux de savoir comment ces gens vivent la simplicité de la vie commune avant et après la mort.
Au cœur de notre mission de défendre la vie qui s’intègre dans la création, nous continuons à nous rendre compte que rien n’est fini, que dans l'œuvre de Dieu, tout se refait à chaque instant, et que Jésus continue toujours à nous donner la vie.
Malheureusement, il existe un projet des grandes entreprises, des industries de misère, qui cherchent à s’installer dans ce lieu.  Si elles arrivent à le faire, la nature ainsi que la population locale seront détruites avec toute leur histoire.
Nous ne pouvons pas permettre que certains de ces plus puissants détruisent ces patrimoines humains et naturels.

Nous sommes des chrétiens, et l’évangile nous provoque à agir prophétiquement en faveur de la vie, et à nous engager à la sauvegarde de la création et à la cultivation de la terre pour le bien commun, comme le font ces agriculteurs.

sexta-feira, 24 de março de 2017


Nous voulons la libération de Sœur Gloria Cécilia !
Signez cette petition!


Chers Pères, Chers Frères et Chères Soeurs,
Soeur Gloria Cécilia n'est toujours pas libérée. SVP vous voudriez bien signer cette pétition pour sa libération.
Join this petition! Presidente de Mali - Ibrahim Boubacar Keïta, presidente de Burkina Faso - Maurice Yaméogo, Presidente de Costa de Marfil - Alassane Dramane Ouattara: Nous voulons la libération de Sœur Gloria Cécilia!:



terça-feira, 21 de março de 2017

Informaciónes JPIC de España



Madrid, 14 de marzo 2017
Queridas hermanas,


Hace algún tiempo que la Comisión de Justicia, Paz  e Integridad de la Creación, no se dirige a la provincia. Retomamos la tarea contándoos algunas noticias y presencias en los distintos lugares en que estamos.

Decoración con motivo de la oración
por las víctimas de la trata.(Tetuán)
                                       
Gran Canaria. (Paula)

Esther está acercándose a un centro de menores inmigrantes de Las Palmas de Gran Canaria. Todavía no ha ido pero se está reuniendo con la responsable del centro. Está muy ilusionada de poder participar en ese proyecto, es importante saber algún idioma y ella con francés podrá ayudar.

El día de la mujer hubo manifestación en Las Palmas de Gran Canaria y aunque la comunidad no se hizo presente, si estuvo unida en esta situación tan injusta.

Valladolid. (María Jesús)

La comunidad ha podido asistir a algunas actividades en el último tiempo:
-  Hubo en San Pablo, unas charlas a las que asistimos todas, sobre la “Laudato Si” que fue interesantísimo.

-      Hubo una actividad por los refugiados, acudimos con maletas y mochilas y recorrimos desde la Plaza Mayor, hasta la Plaza Zorrilla, por la calle Santiago, y, después leímos un manifiesto.

-      En la Universidad, ha habido una serie de conferencias sobre África y, en la sala Borja de los Jesuitas, tres días sobre la emigración interesantísimos.

-      Lo más reciente ha sido el jueves pasado, que tuvo lugar la cena de Acción Verapaz, precedida por una charla, dada por un matrimonio que tienen mucho contacto con Colombia, sobre el proceso de paz allí, y acto seguido se dio una empanada y botellín de agua, para sacar dinero para un proyecto de Haití.

Madrid. (Virgi)

El día  2 de marzo habíamos sido “invitadas” desde la familia dominicana a hacernos presentes en la Inauguración oficial del proyecto jubilar por los 800 años. Dicho proyecto se llama  “Observatorio de DD.HH  SAMBA MARTINE”. 

Las personas  que llevan este proyecto (dos hermanas de la Presentación liberadas y otras personas como voluntarias) nos recalcaron varias veces de verbalizar todo el nombre del proyecto, cada vez  que le  nombremos o hablemos de él.



¿Por qué? Para que entendiéramos bien por qué, nos mostraron un pequeño video diciéndonos quién llevaba este nombre: Samba Martine o más bien su trayectoria de vida, del final de su vida, una vez que había llegado al lugar soñado de ser libre. Ahí encontró la muerte. Emigrante, sin papeles, llegó a Melilla y de aquí al Centro de Internamiento (CIE) en Madrid, dónde no recibió asistencia sanitaria a pesar de sus quejas y sufrimiento.  

Terminó falleciendo por un “fracaso renal”, en un hospital de Madrid dónde había sido trasladada 6 horas antes. De esta forma han querido reivindicar su memoria y la de muchas otras personas “sin nombre-sin papeles” que siguen buscando un lugar mejor y se encuentran con muros reales e irreales, pero infranqueables.

Se hicieron presentes muchos hermanos y hermanas  dominicos-as: frailes, religiosas, laicos, y muchos otros amigos-as. Se dio por inaugurado el proyecto con unas palabras del Provincial de la provincia de Hispania, animando al compromiso con los derechos humanos en el campo de la inmigración.

Varias personas del proyecto hablaron:
* sobre la gestación y proceso vivido hasta desembocar en lo que inauguramos hoy.
* La necesidad de formación y compromiso del voluntariado. Campaña de convocatoria.
* Crear puentes con otras instituciones que tienen ya mucha experiencia  en este ámbito de la  “Trata de personas”.

Esta parte de comunicación se cerró, escuchando tres diferentes testimonios:
- Un joven africano, hablando ya bien el español y habiéndose formado para trabajar en cocina, restaurantes…..pero aún sin encontrar trabajo. Sigue muy activo en un colectivo que trabajan, intentando que los gobiernos activen los trámites legales para conseguir los “papeles”
- Una joven venezolana que trabaja desde hace poco como cocinera.
Los dos hablaron de lo difícil que es, la vida de los emigrantes, bien es verdad que unos encuentran en el mismo viaje, trabas muy diferentes. Sabemos que para muchos es cuestión de vida o muerte.--      -  Un tercer testimonio fue a través de un video (donde la imagen y voz estaba distorsionada). Se trata de la experiencia de 6 mujeres víctimas de trata, que han podido salir del lugar,  “del infierno de la esclavitud sexual-humillaciones,-o-trabajo de siervas” y que actualmente realizan una “rehabilitación” en todos los aspectos y valores de la persona destruidos. Impresiona  “tocar” su dolor.

Muy, muy duro verlo y oírlo, sintiendo la impotencia e incapacidad para llegar a tantas mujeres que siguen viviendo este infierno en nuestro país. Todas habían llegado con un “contrato” de trabajo, eso creían ellas. Las había de varios países, blancas o negras, con más o menos formación; pero con “algo” en común: las mafias conocen a su familia más cercana e intima, conocen dónde viven…… esto les sirve para chantajearlas y amenazarlas constantemente, exigiendo el cumplimiento de todo lo que las pidan. La deuda económica contraída con sus captores es inmensa y en muchos casos imposible de llegar a pagarla.

Podemos pedir por su rehabilitación y dar gracias a Dios, como dice el salmo, “por haber podido escapar de la red del cazador” y para que otras muchas, puedan dar pasos en este caminar.
Asistimos un gran número de personas. De la CRSD estuvimos presentes: María Ferrández, Piedad, Tomi y Virgi. Muy agradecidas por poder “sentir y hacer familia”.

Madrid. (Piedad).
¡¡Día Internacional de la Mujer!! 2017

En nuestra reciente reunión de la Comisión de JPIC de la Provincia, nos repartimos algunas actividades para compartir con todas y cada una de las hermanas de la Provincia. A mí se me adjudicó el ¡¡ Día Internacional de la Mujer¡!

Bien, pues, cuando una vive “con las antenas puestas” parece como que las cosas le llegan más y mejor. Pues eso creo que me ocurrió a mí; pendiente de este día, desde bien temprano escuché en la radio que el grupo de mujeres acampadas en Sol y en huelga de hambre con el tema del maltrato y la violencia de género y que reivindicaban que el Parlamento español escuchara sus demandas que son ante todo de DD. HH, suspendían su huelga de hambre y levantaban las tiendas, porque el Parlamente había accedido a tratar los ¡¡15 puntos!!  que ellas plantean y en los que reivindican ser respaldadas y atendidas de forma jurídica y oficial. Y en esta mañana accedían a permanecer en Sol hasta el mediodía uniéndose a tantas mujeres que celebraban su día.  Sin más, allí me hice presente…

Ellas a su vez convocaban a la manifestación que, a las 19h, desde Neptuno a Sol pasando por Cibeles, recorrería las calles de Madrid, pidiendo en tono festivo, la dignidad de la mujer y su lugar en nuestra sociedad. 

Y por la tarde, como teníamos programado ya desde hace días, con este mismo motivo de celebrar el día de la Mujer en “Puente de Esperanza” tuvimos un acto intercultural en tono festivo y celebrativo.
Las culturas que participaban eran: 
* Marruecos
* India 

* Perú  


Las marroquíes menos, porque llevan años ya en España y acuden a Puente a las clases de español y se desenvuelven muy bien con el idioma. Pero las hindúes necesitaron de traducción simultánea, desde el inglés, para contarnos sus historias. 

Y por medio de una obra de teatro escenificaron cómo se desenvuelven cada una de ellas en la vida real en una cultura tan diferente. Escenificaron el ir al banco a hacer gestiones, usar el transporte público o privado, hacer uso de servicios para los que requieren el favor de quien les queda cerca, en fin…  donde a veces lo pasan muy mal, sin embargo, agradecen haber salido de sus países.

Después nos hicieron entrar en sus culturas a través de la fiesta. Nos adornaron con sus “Seelh” de distintos colores, como las indias. Y nos pintaron con la “Henna” solo en las manos, como las marroquíes.  Y terminamos degustando sus platos riquísimos y primorosamente preparados.

Ellas decían: valoramos el papel de la Mujer en la sociedad y en la familia. merece que sea reconocida su dignidad e igualdad. Nos unimos en condenar la violencia de género que se está dando de muchas maneras.


FELICIDADES a todas y cada una de vuestras madres. Y a todas las que en la historia de la humanidad han dejado una huella a favor de la MUJER!!!!!!